Glastonbury part 3 : pluie de basses
26/10/2016 in LiveIl a plu quasiment toute la nuit mais mon petit bricolage à base de sacs poubelle et de scotch a tenu bon (hashtag WIN).
Il a plu quasiment toute la nuit mais mon petit bricolage à base de sacs poubelle et de scotch a tenu bon (hashtag WIN).
Le réveil a comme un petit goût amer, et ce n'est pas uniquement à cause des gin tonic que je me suis enfilé la veille : les yeux encore à moitié collés, une notification sur mon téléphone m'apprend que le Royaume-Uni souhaite quitter l'Union Européenne.
Dimanche 4 octobre, 8h55 : le nez collé à l'écran de mon portable, je rafraichis la page de la billetterie de Glastonbury toutes les cinq secondes, attendant fébrilement que la file d'attente virtuelle s'affiche à l'écran.
Rendez-vous annuel depuis maintenant dix ans, le Grimeborn Festival est de nouveau venu poser ses valises au cœur de Dalston cet été.
Mercredi 27 juillet, quelque part dans l'après-midi : je suis pas mal fatigué depuis quelques semaines (sûrement les premiers effets de la trentaine), et lorsque mon téléphone vibre pour me rappeler que le concert de DJ Shadow a lieu ce soir, je sens poindre une méchante flemme à l'idée de traverser Londres pour me rendre au set du californien à l'Electric Brixton.
Je me suis toujours méfié des comédies musicales. Pour moi, elles sont synonymes de lycéens américains à la dentition un peu trop parfaite qui chantent leur vie chiante entre la cafét' et le terrain de foot, de barbier presque aussi insipide que sanguinaire, ou encore de Kamel Ouali.
Yann Tiersen est l'un de ces artistes auxquels je ne m'étais jamais trop intéressé, en me disant toutefois que je ratais probablement quelque chose (au-delà de la BO de Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain que l'on connait tous et qui a propulsé sa carrière).
Dernière création de Lola Arias, jeune argentine aux multiples casquettes (écrivaine, actrice et dramaturge, entre autres), Minefield nous propose de faire la connaissance de six vétérans de la guerre des Malouines, conflit territorial ayant opposé le Royaume-Uni et l'Argentine en 1982.
Alors que j'attends un ami près de la station de métro, j'observe le flot des passants se déversant dans Camden High Street, la rue artérielle de Camden Town.
Pas moins de six concerts en avril qui devient le plus chargé de 2016 à ce jour. On démarre avec un grand classique du rap français, on enchaine avec du post-rock texan et on finit sur une note hip-hop/folk qui nous vient de Bristol.