Interrail part 9 : Après l'effort (Grèce)
15/02/2018Interrail part 8 : Just do it (Grèce)
Samedi 16 septembre 2017
Rafina, Grèce
Depuis la proue du ferry, on observe le lever du soleil de l'autre côté du golfe des îles Petalis, derrière le mont Ochi et le port de Carystos. La nuit a encore été courte et la fatigue accumulée depuis deux semaines commence sérieusement à se faire sentir, mais nous somme sur le point de lever le pied et d'oublier toute notion de planning.
Car dans un peu plus de deux heures, le bateau nous déposera à Gavrio, principal port d'Andros, où nous avons choisi de passer les quelques derniers jours de notre périple.
Andros, Grèce
Au-delà de vous donner envie de compote (voilà, la vanne est faite, on n'en parle plus), Andros est l'une des plus grandes îles des Cyclades grecques, tout en étant la plus proche d'Athènes.
Beaucoup moins connue que Santorin ou autres Mykonos, elle est peu fréquentée par les touristes et attire davantage des athéniens aisés (notre façon à nous de combattre les clichés, en somme).
On a réservé un studio en face de la mer à Chora, village situé sur la côte est de l'île, où un bus nous emmène depuis le port de Gavrio.
La capitale d'Andros est chouette comme tout, et on a effectivement juste à traverser la route depuis le studio pour se retrouver à la plage, ce qui nous redonne immédiatement des points de vie.
Je vous épargne le programme détaillé des jours qui ont suivi, globalement passés à se dorer la pilule sur le sable, entre mer azure et calamar frit, parasols et ouzo, volets bleus et tuiles rouges, le tout sous un ciel sans nuages, loin des foules et des voies de chemin de fer.
Je vais simplement vous donner un aperçu de l'île en photos, et en musique avec un morceau de Tolis Voskopoulos, genre de Claude François local.
Je ne vous cache pas qu'on a bien kiffé.
Conclusion
Vous l'aurez compris, un séjour Interrail n'est pas de tout repos. Si personne ne vous oblige à caser autant de destinations en si peu de temps, ne pas le faire reviendrait à rendre le concept un peu inutile, un billet Interrail n'étant rentable qu'en effectuant un grand nombre de trajets.
Rédiger ces neuf posts m'a permis de prendre la mesure de tout ce que l'on a fait en si peu de temps, ce qui avec le recul parait un peu dingue.
Le rythme qui s'impose fait que l'on peut parfois ressentir une certaine frustration, notamment lorsque l'on passe un peu vite sur un endroit incroyable, ou que la fatigue empêche la pleine appréciation d'une destination.
Il n'empêche qu'il s'agit d'un moyen efficace et peu cher (et écologique) de visiter le continent européen, permettant aussi de faire du repérage pour d'éventuels séjours prolongés.
À ce sujet, je serais bien tenté de revenir passer plus de temps au Monténégro, pour m'attarder sur les plages de Budva et visiter davantage le cœur du pays, notamment. Je retournerais également volontiers à Athènes, pour explorer plus avant ses différents quartiers.
Enfin, lorsqu'il s'agira de recharger les batteries dans un cadre paradisiaque qui ne porte pas les stigmates d'un tourisme intensif, Andros se trouvera sûrement dans le haut de la liste.
Infos pratiques
Compter environ 15€ par personne pour la traversée Rafina-Andros, qui se fait en deux heures. On a pris nos billets sur Direct Ferries.
On a séjourné aux Alkyoni Studios, où l'on a été extrêmement bien accueillis par Spiros et sa famille. Cœur avec les mains.
Pour en revenir au billet Interrail, si vous êtes jeune ou senior la question ne se pose pas vraiment vu les réductions, mais en plein tarif et en fonction du nombre de trajets que vous souhaitez effectuer, il vaut peut-être mieux comparer le prix total des billets pris séparément et le prix du billet illimité.
Je n'ai pas été jusqu'à compter mais au final, je ne suis pas certain qu'on s'en soit sorti gagnant. Et sachant que la plupart du temps il faut se rendre en gare pour réserver ses places, qu'on ait un billet Interrail ou non, l'argument de la praticité ne tient pas vraiment non plus.
Bref, renseignez-vous !
Enfin, il ne vous aura pas échappé que tous les pays ne sont pas à l'euro, aussi se pose la question du taux de change et des frais bancaires. Il existe aujourd'hui de nombreuses banques en ligne pour la plupart gratuites (comme Monzo, Revolut, N26, TransferWise Borderless, etc.), permettant de payer et retirer des espèces à l'étranger sans frais, voire de jongler entre plusieurs devises au vrai taux de change.
Pas besoin d'y domicilier son salaire, vous pouvez juste recharger de temps en temps à la manière d'une carte prépayée.
Pensez-y !