Costa Rica part 1 : mi gato es inteligente
30/06/2019Samedi 23 mars 2019
10 in a row! You've completed your daily goal.
Sur l'écran de mon smartphone, un petit hibou vert me félicite joyeusement d'avoir complété une nouvelle série de questions. Le Boeing 767 a amorcé sa descente vers San José, Costa Rica, et je me dépêche de finir le niveau en cours pour obtenir une nouvelle petite couronne avant que l'on n'atterrisse.
Ça fait quelques jours que je bricole avec Duolingo, dans l'espoir de raviver mes quelques notions d'espagnol que je n'ai pas vraiment stimulées depuis le DUT (on taira le nombre d'années que cela représente, par respect pour l'auteur de cet article, N.D.L.R.).
L'application m'envoie régulièrement de petites doses d'endorphine savamment distillées, et chaque nouveau succès me donne l'impression que naviguer ce pays d'Amérique centrale va être muy fácil, même si je me demande à quel moment je vais pouvoir placer mi gato es inteligente au cours d'une conversation.
Et ne commencez pas avec le fait que je n'ai pas de chat.
Nous atterrissons à l'aéroport Juan Santamaría en milieu d'après-midi, et à peine sortie de l'avion nous nous précipitons aux toilettes pour nous débarrasser de nos manches longues (je vous rassure, nos estomacs allaient très bien).
Suivant les bons conseils d'un entourage plus expérimenté, nous avons en effet choisi de faire une petite coupure à quelques semaines de la fin de l'interminable hiver québécois, pour préserver notre santé mentale et s'assurer un complément de sérotonine pour tenir dans la dernière ligne droite.
Ce qui, en l'occurrence, se traduit par une transition soudaine entre des températures négatives et des bottes qui disparaissent dans 30 cm de neige, et des orteils pâlichons qui redécouvrent le soleil sous un thermomètre qui flirte avec les 30°C.
Dans un élan d'audace, nous ignorons la file des taxis qui attendent juste de l'autre côté des portes tournantes et nous contournons un grand parking couvert pour aller trouver les arrêts d'autobus, suivant les indications d'une employée de l'aéroport qui me félicite pour mon accent (ce qui me fait décréter dès cet instant que les costaricains sont des gens formidables).
On s'assure auprès d'un couple que l'on grimpe bien à bord du bon bus, et l'on ignore l'inconfort d'avoir nos gros sacs sur les genoux en se disant que l'on vient d'économiser 95% du prix du taxi.
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Costa Rica part 2 : San José así, así ⏭
Infos pratiques
La monnaie nationale est le Colón, mais les dollars américains sont aussi acceptés partout. En pratique, payer dans une devise ou dans l'autre ne représente pas vraiment de différence en matière de montants, et il n'est pas attendu que les touristes payent en dollars. Il n'y a donc pas non plus de tarifs « gringos », par opposition à des tarifs « locaux ».
Le trajet en taxi depuis l'aéroport vers le centre-ville coute environ 30$, contre approximativement 1$ par personne en bus. À deux, le calcul est vite fait (à noter que vous ne trouverez pas d'information concernant les bus sur le site de l'aéroport).
Nous apprendrons aussi en fin de séjour que Uber est implanté à San José, et que le trajet jusqu'à l'aéroport revient à environ 12$.