New York part 2 : People On The High Line
03/06/2018⏮ New York part 1 : Believer Act
Lundi 23 avril 2018
Le soleil brille sur Manhattan et ça tombe bien car nous avons prévu de passer une partie de la matinée sur la High Line, une ancienne voie ferrée aérienne reconvertie en parc dans le sud ouest de l'île.
Mais avant ça, on fait un petit crochet par l'un des autres monuments incontournables de New York : le Empire State Building.
La visite commence par une exposition sur l'histoire du bâtiment et les différentes étapes de sa construction, avec une surenchère de chiffres et de statistiques qui donnent un peu le tournis ("Allo oui ? Oui, ce serait pour une commande 6700 radiateurs s'il vous plait. Vous faites un prix ?").
Si le tout est honnêtement plutôt intéressant (j'ai lu pas moins de huit panneaux d'information), on ne va pas se mentir pour autant, on est surtout là pour une chose :
La vue, oui. Vous savez, de celles qui font des guilis dans le ventre.
Et je peux vous dire que ça a chatouillé sévère. Si à l'écriture de ces lignes, le building occupe désormais le quarantième rang des plus hautes tours du monde (le record étant actuellement détenu par la Burj Khalifa de Dubaï, avec ses 829m), du haut de ses 381m le Empire State Building a tout de même conservé le titre de 1931 à 1970.
Respect.
On se dirige ensuite vers l'entrée nord de la High Line, à l'angle de la 12ème et de la 34ème (toi aussi fais genre tu connais Manhattan comme ta poche).
Achevée en 1934, la High Line servait initialement au transport de fret et avait pour objectif d'améliorer l'efficacité de l'acheminement des marchandises, tout en éliminant les passages à niveau du cœur de la ville, devenus la cause régulière d'accidents.
La production industrielle de Manhattan ayant par la suite connu un fort ralentissement, notamment au cours des années soixante, le trafic ferroviaire s'en retrouva peu à peu diminué, et l'exploitation de la High Line fut progressivement abandonnée, jusqu'à devenir complètement désuète en 1980.
À partir de 1999, un appel à projets est lancé pour la réutilisation des voies, conduisant à la réhabilitation et à l'ouverture du premier tronçon de la High Line en tant que parc public en juin 2009.
On quitte un instant la High Line afin de faire un crochet par le Chelsea Market et y acheter de quoi manger.
Il s'agit d'un grand marché couvert qui, comme son nom l'indique, se trouve dans le quartier de Chelsea, et abrite un grand nombre de food stalls, d'épiceries fines et quelques boutiques de fringues et de design.
On retourne déjeuner sur la High Line puis on achève ses deux kilomètres de promenade en sortant par son extrémité sud, débouchant sur Greenwich Village.
On fait un arrêt à la Magnolia Bakery pour prendre des cupcakes et des cafés à emporter et on se pose dans un square à proximité d'une aire de jeux, où des enfants s'amusent sous le regard vigilant de leurs parents nannies.
Il fait beau, les oiseaux chantent, les gens promènent leurs compagnons canins et se prélassent sur les bancs publics tandis que les pigeons se régalent de miettes au glaçage praliné : le quartier est vraiment paisible et agréable (et sent pas mal la thune, il faut le dire), et vient confirmer que New York, à l'instar d'autres grandes villes, est un patchwork de villages collés les uns aux autres, aux ambiances et aux populations bien différentes.
Après cette petite pause sucrée, on continue notre visite avec le Washington Square Park, notamment réputé pour l'effervescence culturelle qui y règne.
Après s'être attardés quelques instants et pour contrebalancer ce flot soudain de culture, on se fait une session shopping sur Pince Street (SoHo), avant de rejoindre une amie dans le East Village pour manger un hot-dog de chez Crif Dogs et finir la soirée dans un des nombreux bars cool de Saint Marks Place.
New York part 3 : Eendraght Maeckt Maght* ⏭
Infos pratiques
Je ne l'ai pas mentionné mais on a brunché au Spoon Table & Bar qui, s'il n'est pas forcément cheap, fait notamment des breakfast burrito à tomber.
En fonction de ce que vous souhaitez voir, prendre le CityPASS peut valoir le coup. Il s'agit d'un pass touristique donnant accès à six attractions new-yorkaises sélectionnées, pour 126$. Ça peut paraître beaucoup mais, sachant que séparément, le Empire State Building coute déjà 57$ et que la plupart des autres attractions listées sont à environ 25$ à la base, si vous en faites quatre sur les six vous rentrez déjà dans vos frais.
Bien entendu, ça dépend aussi de la durée de votre séjour.
Que ce soit votre truc ou non, allez goûter un cupcake de The Magnolia Bakery. Je suis assez insensible aux desserts de manière générale, mais leurs cupcakes sont vraiment bons. Le cake à la banane est une petite tuerie aussi.
L'appartement de Friends est indiqué sur Google Maps, vous ne pouvez pas le rater.
Les lieux de shopping ne manquent certainement pas à New York, et SoHo en fait partie.
Crif Dogs, en plus de proposer des hot dogs tout à fait décents, a aussi un petit secret (assez mal gardé, il faut le dire) : il contient une fausse cabine téléphonique qui est en fait un sas menant au Please Don't Tell, un bar à cocktail de type speakeasy.
Il est en revanche préférable de réserver à l'avance (comme nous l'avons appris à nos dépens).
Du coup, on s'est rabattu sur le Empellon Al Pastor voisin qui, malgré ce que suggère le site, tient davantage du bar que du restaurant.