Phantogram au O2 Shepherd's Bush Empire (04/04/17)
16/04/2017Dans la série des duos qui ne sont pas deux, les new-yorkais de Phantogram ne sont pas en reste, puisqu'ils ne sont pas moins de quatre sur scène.
La formation trip hop/dream pop ne fait pas salle comble ce soir et je n'ai eu aucune difficulté à accéder au centre de la fosse. La première partie - dont je n'ai pas essayé de retenir le nom mais qui sonnait beaucoup comme Franz Ferdinand - a fini sa prestation une demie heure plus tôt devant un public timide, avant de céder la place aux américains qui peinent un peu à convaincre en ce début de set.
C'est plutôt mou, emprunte quelques titres à Nightlife - que je trouve globalement très en-dessous du reste de leur discographie - et d'autres morceaux qui ne retiennent pas nécessairement l'attention.
Je ne suis pas tellement convaincu et pense plutôt au trois quarts d'heure de transport qui m'attendent pour rentrer.
Puis la setlist commence tranquillement à se muscler - la salle se met en mouvement, la température monte, Sarah Barthel tombe la veste et les new-yorkais ouvrent de plus en plus grand le robinet à tubes, jusqu'au combo Fall in Love et When I'm Small, point culminant juste avant le rappel.
La setlist a définitivement été bien pensée, et le rappel s'ouvre sur Barking Dog, morceau marquant une pause surprenante en plein milieu de leur dernier album Three, sur lequel Josh Carter (l'autre moitié du duo de quand ils sont vraiment deux) montre qu'il peut aussi donner de la voix.
Le set s'achève sur un enchaînement de l'excellent Cruel World et de l'entêtant You Don't Get Me High Anymore, les Phantogram s'assurant ainsi de laisser une persistance auditive à leur public pour encore quelques instants.
Suffisamment pour traverser Londres d'ouest en est à bord de la Central Line, par exemple.