Milan jour 3 : Da Vinci mode
14/02/2016[voyage] Milan jour 1 : aperitivo di Milano
[voyage] Milan jour 2 : des chips, t'entends ?
Lundi 09/11/15
Cette fois-ci, nous parvenons à nous lever à temps pour le petit déj', qui s'avère continental et sans surprise. Le serveur offre tout de même de me faire un petit cappuccino qui sent un peu le clin d'oeil facile aux touristes.
On va pas se mentir, ça marche.
Parmi la multitude de musées que propose Milan, on a repéré le Poli Pezzoli, du nom de l'homme qui, au XIXè, décida de transformer son appartement en un musée dont chaque pièce révèlerait un thème différent. À 24 ans, il hérite de la fortune de sa maman et en complète la collection, composée d'œuvres allant du Moyen Âge à la Renaissance.
L'endroit est évidement sacrément classe, et le fait de déambuler de pièce en pièce dans ce qui est effectivement agencé comme un logement (pas tout à fait une chambre de bonne, certes) rend la visite originale et assez plaisante (et par conséquent pas trop longue, ce qui peut être un critère positif).
Apparemment de nombreuses pièces furent rapportées de différents voyages, ce qui devait faire un sacré budget bagages en soute.
Nous vidons les lieux et déambulons au hasard dans les rues de Milan, non loin du centre historique, et force est de constater que c'est vraiment chouette. Les petites ruelles pavées sont nombreuses, l'architecture est globalement remarquable, et on se retrouve nez à nez avec d'impressionnants buildings à chaque coin de rue.
Qui plus est le temps est toujours magnifique (pas un nuage en trois jours), ce qui ne gâche rien.
On tombe par hasard sur une expo fort intéressante consacrée à Léonard de Vinci, principalement axée sur ses œuvres dont certaines ont été réalisées récemment, validant au passage leur fonctionnement, l'artiste les ayant initialement laissées à l'état de plan (De Vinci n'a concrétisé qu'une infime partie des inventions qu'il a dessinées).
Les photos étaient interdites mais mon côté reporter de l'extrême a pris le dessus
On se prend une salade beaucoup trop chère au Caffe' Mercanti puis on retourne au château pour en voir les jardins, avant de nous rendre à l'Arc de la Paix.
Cocorico
Puis Google nous indique que Chinatown est à deux pas alors on décide d'aller y jeter un oeil, en quête d'exotisme.
Que nenni, c'est exclusivement résidentiel et pas franchement joli.
Tant pis.
Au passage, pour ceux qui se demandent si j'ai pété mon PEL pour supporter le coût de la data à l'étranger, j'ai en fait un forfait données illimitées qui fonctionne également dans de nombreux pays sans frais de roaming supplémentaires (et qui ne me coute que £15 par mois). D'aucuns pourraient penser que ça compromet un peu le côté découverte/aventure et, si la remarque est probablement valable, j'ai aussi paradoxalement l'impression que la possibilité de pouvoir se connecter à tout moment conduit à moins de planification et plus de spontanéité.
Et j'ai un sens de l'orientation absolument merdique, aussi.
Nous retournons à la Piazza del Duomo pour faire un peu de shopping et traversons les galleries des boutiques de luxe où des groupes de chinois se déplacent d'enseigne en enseigne en faisant chauffer leur CB, à en juger par le nombre de sacs pendus à leurs bras. Tout le monde est beau et bien habillé (bon ok, peut-être pas les touristes) et il semble que le statut milanais de capitale de la mode s'étend également à ses habitants.
Nous commençons sérieusement à avoir les pieds en feu et décidons de retourner tranquillement vers l'hôtel, pour récupérer nos affaires et nous diriger vers la gare routière puis l'aéroport.
Pour conclure sur ce petit séjour, Milan est une ville mignonne qui vous tiendra occupés sur un week-end, mais guère plus. C'est assez petit et, à moins que vous teniez à en voir tous les musées, vous en ferez assez vite le tour (vous aurez peut-être remarqué que l'on a toujours peu ou prou gravité autour du même quartier).
Je n'y ai pas trouvé la vie excessivement chère (mais je suis peut-être biaisé par les prix londoniens) et, en ce qui concerne les commerces, quasiment tout le monde parle anglais et la communication n'a jamais été un problème.