Dublin jour 3 : Sláinte!
03/12/2015[voyage] Dublin jour 1 : P.S. I Love You
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Dimanche 11 octobre 2015
On se lève encore plus tard que la veille et zappons proprement le petit déjeuner ce qui fout la cuisinière en rogne, car elle avait apparemment prévu de la bouffe pour dix (sauf que nous ben on avait prévu de dormir comme des gros sacs).
Du coup on retourne au Candy Cafe qui fait décidément bien le job (les wraps au poulet sont pas mal bons, allez-y) et on file au château voir des grosses armures, des épées et des oubliettes. Au final que nenni, la partie médiévale ne se fait que sur visite guidée, et la suivante ne nous arrange pas trop à cause des horaires de nos vols retours respectifs.
Il faut dire qu'il n'y a que deux visites par jour, même pendant le week-end et les vacances. Gros effort sur le tourisme.
Du coup nous explorons les State Apartments, admirons ses portraits, ses lustres, ses tapisseries et son trône, et dont je résumerai la visite en trois mots : c'est pas ouf. (Applicable à leur site internet également, bien que ce soit peut-être encore trop un peu trop flatteur.) (Bon ok j'exagère, ils ont quand même un plan interactif en Flash.)
Coucou Virginie !
Ils ont aussi de beaux tapis
Mesdames et Messieurs : le trône
Après une petite pause au Dubhlinn Garden, nous migrons de nouveau vers Temple Bar pour le quart d'heure shopping (la carte postale pour mémé, les chocolats pour les collègues, et autres aimants pour le frigo), avant de se poser en terrasse pour un dernier verre pour la route (je prends une O'Hara's Irish Pale Ale qui ma foi passe très bien).
Sláinte! (à prononcer comme "plancha" mais avec un s à la place du p - merci Lucie pour le moyen némotech… mémotechn… pour l'astuce pour s'en rappeler) (ah oui et du coup, c'est le mot gaélique que tu dis quand tu trinques)
On passe récupérer nos besaces à l'hôtel avant d'aller choper la navette devant nous déposer à l'aéroport. En me rendant à la porte d'embarquement, je croise des groupes de supporters amassés devant les petits écrans des quelques cafés à disposition : la France affronte l'Irlande et, vu la raclée qu'on est en train de prendre, je me dis que ce n'est pas plus mal qu'on ne soit pas dans un pub dublinois en ce moment.
Alors que je m'assieds à ma place lors de l'embarquement, ma voisine me colle son derrière dans la face en laissant passer un voyageur, sans autre forme d'introduction.
Je ne songe même pas à protester, rattrapé par les trois derniers jours que j'ai dans les pattes, et m'endors presque aussi sec.