Parc du Bic part 2 : ça use les souliers
23/12/2018⏮ Parc du Bic part 1 : toute la sainte journée
Mardi 24 juillet 2018
En partie poussés par la chaleur, on se lève de bonne heure pour partir à l'assaut du Pic Champlain, point culminant du parc dont l'ascension passe par quelques kilomètres en forêt.
Les Petits Poucets québécois sont pas là pour déconner
Le pic doit son nom à Samuel de Champlain, un navigateur et cartographe qui le gravit une première fois en 1603. Le mot « Pic » devint ensuite progressivement « Bic » (un rhume tenace, probablement) avant de donner son nom au parc.
On s'arrête pique-niquer sur le belvédère du sommet et, dans un élan de quelque chose que je situerais entre l'optimisme et la naïveté, on décide de pousser jusqu'à l'extrémité ouest du parc et de revenir par la côte.
Vue depuis le sentier des Murailles
Si la descente se passe bien, on en a déjà un peu plein les pattes lorsque l'on débouche sur le belvédère Raoul-Roy et, surtout, nos bouteilles d'eau sont presque vides (note n°1 : ne pas partir du principe que les parcs nationaux disposent forcément de fontaines).
On récupère Saint-Fabien-sur-Mer avec la certitude d'y trouver au moins une épicerie ou un bar pour finalement se résoudre à quémander de l'eau à une dame qui bricole dans son jardin, devant l'absence manifeste du moindre PMU (note n°2 : ne pas non plus partir du principe que village = commerces).
Endroit tout à fait charmant au demeurant
Elle regarde les petites bouteilles qu'on lui tend avec un mélange de condescendance et de bienveillance, puis disparait dans l'entrée de sa maison pour revenir quelques instants plus tard avec de l'eau fraiche.
Que l'on béatifie cette femme.
On fait rapidement une croix sur l'îlet au Flacon et on récupère le sentier de la Coulée-à-Blanchette (qui imprime furtivement l'image d'une chèvre indisposée dans mon esprit) (c'est spé hein ?), devant nous ramener au camping en contournant le pic Champlain. Le cadre est fort agréable mais, à ce stade, on se concentre surtout sur l'arrivée tout en essayant d'éviter les moustiques dont les trompes en titane semblent pouvoir traverser un gilet en Kevlar (note n°3 : ne pas avoir peur d'avoir la main lourde sur la lotion anti-moustique).
À l'arrivée, nos podomètres affichent vingt-trois kilomètres.
Nous ferons l'impasse sur les marshmallows grillés ce soir-là.
Dîner/souper du jour : soupe d’asperge en sachet préparée façon grumeaux, suivie de petits pois froids et leur chair de crabe à la surimi. Ice tea et bière La Bonne Aventure de la microbrasserie Pit Caribou, fournis par le Dépanneur du camping.
Infos pratiques
Prenez suffisamment d'eau, d'anti-moustique, et évaluez bien les distances.
Soyez pas cons, en somme.
Le « guide découverte » du parc national du Bic est disponible ici, et toutes les infos sont accessibles là.
Parc du Bic part 3 : pédale douce ⏭