osteel's blog Chroniques d'un autre breton diasporique

ODESZA au KOKO (14/10/15)

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Après une légère inquiétude suite à la non réception de mon billet à cause d'un facteur qui passe au bureau en semaine mais qui dit qu'il n'y a personne (toujours marrant de recevoir un mail disant "on vient d'essayer de vous livrer, vous n'étiez pas là, c'est ballot" alors que t'es à ton bureau) (poste française, poste anglaise, même combat) et TicketMaster qui ne me confirme que la veille du show que je vais pouvoir le récupérer directement sur place, je descends finalement Camden High Street d'un bon pas pour ne pas rater le début du set de Fakear, qui ce soir ouvre pour ODESZA.

Passons sur le fait que cette phrase était beaucoup trop longue, et extasions-nous un instant sur cette salle qui, il faut le dire, est sacrément belle :

KOKO

(D'ailleurs, si vous avez suivi Sense8, c'est là où Riley la petite Djette sexy du nord se produit. Voilà voilà.)

Mazde est toujours aux platines lorsque que ma bière et moi explorons les lieux à la recherche d'un spot tranquille et bien placé. Il est encore assez tôt et je repère quelques jeunes (circa 20 ans) ayant la bougeotte au premier niveau près d'une rambarde. Je me cale derrière l'air de rien, sirotant ma pinte et regardant innocemment mon téléphone, jusqu'à ce qu'ils aillent fumer une clope et que je prenne leur place comme une petite pute fourbe.

Hin hin hin.

Le timing est d'ailleurs plutôt bon car Fakear ne tarde pas à prendre la suite.

Fakear 🇫🇷 playing support for Odesza

A photo posted by Yannick Chenot (@osteel) on

Ça fait un moment que je veux voir le caennais sur scène, après l'avoir honteusement raté à une soirée gratos avec Superpose et La Fine Equipe et m'être résolu à ne pas aller le voir en première partie des Bretón que j'aurais alors vus pour la 4ème fois.

Résultat : ben c'est franchement pas mal.

Il nous fait un petit warm-up en douceur, puis monte tranquillement en puissance avec des morceaux de plus en plus rythmés, gagnant progressivement l'attention du public (en plus de celle d'un groupe de français que je soupçonnerais presque d'être venus spécialement pour lui).

Il joue un poil plus d'une heure et, si je ne connais pas tous les titres, je reconnais au moins La lune Rousse dans le lot.

Franchement, belle petite performance.

La salle s'est bien remplie et il y a désormais deux rangées de personnes derrière moi, bien dég' de pas être à ma place (et je suis bien décidé à ne pas aller pisser).

Quatre types se pointent sur scène et viennent se placer en retrait au niveau d'instruments déjà posés là (une trompette, un saxo, un trombone et un gros machin que je ne parviens pas à identifier, mes souvenirs de la famille des cuivres étudiée en classe de 6ème étant un peu flous, vous m'excuserez).

Puis le duo de Seattle arrive d'un pas sportif et sous l'accueil bruyant du public, avant de se mettre à maltraiter deux mini-sets de batterie alors que des images sont projetées en arrière-plan et que les cuivres leur emboitent la mesure, produisant une explosion soudaine d'énergie qui me laisse un peu con.

Odesza. Pleasantly surprised, I wasn't expecting them to be *that* good.

A photo posted by Yannick Chenot (@osteel) on

(Du coup, si quelqu'un veut bien me dire quel est le gros instrument à droite... merci d'avance.)

Passée la courte surprise, je me laisse embarquer par la performance qui s'avère être un vrai régal de bout en bout. Je ne m'attendais honnêtement pas à ce qu'ils soient si bons, leur prestation scénique injectant une sacrée dose de dynamisme aux enregistrements. Le live n'a d'ailleurs rien d'une resucée de ces derniers, les morceaux étant réarrangés et mixés entre eux.

Vraiment rien à redire, la seule perturbation étant venue d'une embrouille entre trois nanas sur ma gauche, pour une sombre histoire de place en balustrade.

Heureusement, plus de peur que de mal.

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Posted by osteel on the :: [ live music odesza koko ]

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