Convergence Festival Opening Party au Village Underground (12/03/15)
25/04/2015Le principe du Convergence Festival est de mettre en avant le lien étroit entre la musique, l'art et la technologie (d'où son nom, oui). J'étais déjà présent à la soirée d'ouverture de l'édition précédente (avec Ulrich Schnauss, Hidden Orchestra, The Haxan Cloak et Anna Von Hausswolff - ouais, c'était bien), et j'avais pu assister à la projection de "Silent Running" avec les 65daysofstatic qui jouaient la BO en live.
Outre les concerts et diverses projections, il y a aussi des talks et des conférences, comme une session sur l'innovation dans le multimédia, les arts numériques et les visuels de musique live cette année (souvent en journée et en semaine, en revanche).
Tout ça pour dire que j'affectionne ce festival, et que j'étais assez excité d'avoir ma place pour cette nouvelle soirée d'ouverture, avec une affiche composée de Rival Consoles, Vessels et Clark.
Le jeudi 12 mars, je me rends donc au Village Underground (là où ont lieu la plupart des events du festival, qui est par ailleurs une salle sacrément chouette), et j'arrive pour la fin du set de Rival Consoles, ce qui est fort dommage.
La faute revient au fait que les heures et l'ordre de passage ne sont dévoilés nulle part, ce que je trouve débile. C'est le cas pour de nombreux autres concerts, où seule l'heure d'ouverture des portes est indiquée, le premier artiste ne montant pas sur scène avant une bonne heure en général (sans pouvoir en être sûr, ce qui est évidemment l'objectif).
Le but est très certainement de s'assurer que les gens passeront un maximum de temps dans la salle et donc consommeront davantage (et peut être aussi d'échelonner les arrivées). Personnellement, ça m'emmerde au plus haut point, me rendant à la plupart de mes concerts seul et n'ayant aucune envie de poireauter dans un coin de la venue en attendant que ça se passe. Je paye ma place pour voir un artiste et souhaite pouvoir zapper les premières parties si ça me chante, ou arriver pile poil pour un groupe.
Bref. Ça avait l'air vachement bien. Tant pis.
La formation suivante sont les Vessels, un groupe venant de Leeds et faisant un genre d'electro post-rock tout à fait sympathique.
Le set est vraiment très cool, étonnamment dansant, agrémenté de visuels réussis. Les membres portent des t-shirts de couleurs primaires, ce qui n'est pas sans rappeler la pochette de leur dernier album, "Dilate" (écoute plus que conseillée). Respect au batteur qui maintiendra presque constamment le beat au pied pendant une heure (c'est marrant ça, non ? "Beat au pied". Haha).
Le dernier artiste à monter sur scène est Clark, pour un DJ set. Son plus récent opus éponyme est assez formidable et j'étais très impatient de voir ça en live.
Il livre un set très correct, pendant lequel il joue évidemment pas mal de morceaux de son dernier effort, mais je reconnais aussi "Growls Garden", ce qui me fait sacrément plaisir. La fin de sa prestation part un peu dans tous les sens cependant, les derniers morceaux s'enchainant de manière un peu décousue, comme s'il improvisait pour combler le temps de scène qu'il lui reste.
Je ne me rendrai pas à d'autres events du festival cette année malheureusement, pour des raisons de timing et de budget. Je surveillerai néanmoins de près la programmation de l'an prochain !